Le contenu de cette page est potentiellement obsolète.

Le wiki sert d'archive et certaines pages ne représentent plus la vision actuelle du Parti Pirate. Pour connaître les positions des Pirates, aujourd'hui, vous pouvez consulter :

Et pour toute autre question, vous pouvez nous contacter et discuter avec nous :

contact@partipirate.org | @PartiPirate sur Twitter | Parti Pirate sur Facebook | Discourse (espace libre d'échanges et discussions) | Discord (espace d'échanges instantanés textuel et vocal)

International:Piggy Back Proposal Argumentation

De Wiki du Parti Pirate
Aller à la navigation Aller à la recherche

Note : an English version of this page is available here : International:Arguments Against Piggy Back Proposal

Le texte suivant est une réponse à la proposition relayée par le Parti Pirate de Suède de rejoindre le parti politique européen des EUDemocrats afin de percevoir du financement public de l'Union européenne : Piggy Back Proposal EUD Pirates.

Ce financement ne pourra être reversé aux partis pirates nationaux. Il pourrait en revanche être utilisé pour financer les campagnes électorales d'Union européenne, ou encore pour organiser des évènements communs pour développer et promouvoir le mouvement pirate en Europe. Cette Piggy Back Proposal serait une solution de rechange, en attendant la constitution d'un parti pirate européen, qui est en cours mais risque d'arriver trop tard pour bénéficier du financement l'an prochain.

Ce texte recueille plusieurs des objections soulevées au sein du Parti Pirate de France, qui viennent s'ajouter au problème de travailler avec un parti ouvertement euro-sceptique, alors que la tendance au sein du Parti Pirate est plutôt vers une amélioration de la construction européenne.

Vous pouvez réagir à ce texte ou lire une proposition de traduction en français de la piggy back proposal sur le forum.

Risque de confusion idéologique avec l'extrême-droite

Les EUDémocrates sont représentés dans 7 pays, soit exactement le seuil nécessaire pour conserver le financement européen. L'un de ces pays est la France, avec Nicolas Dupont-Aignan, et le parti Debout la République dont il est le leader.

Prises de positions glissantes

Debout la République est un parti politique de droite souverainiste. Ouvertement eurosceptiques, s'ils se présentent comme relevant du gaullisme (comme une grande partie de la droite française), ils ont des prises de position ou des discours populistes parfois très dérangeants.

Voici une liste non exhaustive de faits potentiellement incompatibles avec les valeurs du Parti Pirate :

Rapprochement du Front National

Nicolas Dupont-Aignan a, à plusieurs reprises, fait des déclarations ou tendu la main au Front National, le parti d'extrême-droite de Jean-Marie et Marine Le Pen. Durant la campagne pour l'élection présidentielle de 2012 où il était candidat, en mars, le "Figaro Magazine" lui a demandé qui il pourrait prendre comme Premier Ministre s'il était élu. Il a cité plusieurs personnalités qu'il qualifie de « patriotes » parmi lesquelles Marine Le Pen, présidente du Front National, le principal parti d'extrême-droite français.

Source : Le Nouvel Observateur.

Il a également tendu la main, en septembre dernier, au Front National et appelé au « rassemblement de tous les patriotes. »

Plusieurs militants de son parti ont des réactions instructives suite à cette annonce :

Laure, une militante venue du Nord Est, est en accord avec la volonté de dialogue de son président : "C'est un choix qui peut embarrasser certaines personnes. Cependant, en tant qu'eurosceptiques, il faut qu'on travaille entre nous". Son collègue Olivier va plus loin. "Avant, notre positionnement était flou, nous n'étions ni à droite ni à gauche. Maintenant, cela va nous placer entre l'UMP et le FN. Je trouve que c'est une bonne chose que Nicolas Dupont-Aignan veuille dialoguer avec le FN".

Source : Le Monde.

Amalgames douteux sur les populations roms

Citations de Nicolas Dupont-Aignan :

Aujourd’hui, avec le retour de la gauche au pouvoir, on passe brutalement de la fausse fermeté au vrai laxisme, l’éternel laxisme d’une gauche irresponsable, caviardisée et moralisatrice. Car comment appeler autrement cette fausse générosité, qui conduit, en favorisant la venue et l’installation de populations roms, à accabler nos concitoyens de nouveaux problèmes au lieu de les en protéger ? Mendicité agressive, vols en tout genre (de métaux, à la tire, cambriolages,…), exploitation d’enfants, occupation sauvage de terrains et création de bidonvilles insalubres, constitution de réseaux mafieux, travail au noir massif… la liste - non-exhaustive - des désordres publics provoqués par une partie de cette immigration non-maîtrisée n’est sérieusement contestée par personne.

Dans ces conditions, et particulièrement avec l’existence de millions de Roms en Europe de l’Est qui n’attendent qu’un signal pour se ruer massivement à l’ouest, au risque de désordres sans précédent, la seule solution de bon sens demeure le rétablissement des contrôles à nos frontières et… la mise au chômage de Madame Reding, qui saura se reconvertir n’ayons crainte !

Source : Blog personnel de Nicolas Dupont-Aignan

Fermeté à l'égard des mineurs

Extraits du programme de Debout la République :

Restaurer le vouvoiement obligatoire au secondaire.

Introduire un module pendant la formation des professeurs visant à les préparer à l’autorité, notamment en déculpabilisant son usage et en montrant que l’autorité garantit l’intérêt général

Créer des établissements pour élèves difficiles, avec des conditions disciplinaires plus dures, uniformes et encadrement de type militaire, afin de désengorger les établissements scolaires des éléments les plus perturbateurs et rééduquer ces jeunes. Les élèves renvoyés de leur établissement y seront affectés automatiquement s’ils ne parviennent pas à trouver un autre établissement généraliste.

Nicolas Dupont-Aignan défend des idées de fermeté à l'égard des mineurs de longue date. Voir par exemple cet extrait de 2006 de son blog personnel :

revoir l’ordonnance de 1945 sur les mineurs délinquants pour enfin cesser d’excuser des mineurs dangereux et pouvoir, en cas de délits graves comme en Grande Bretagne, les placer dans des centres de détention fermés. Là aussi, refus de l’exécutif !

Xénophohie

Citation extraite du programme de Nicolas Dupont-Aignan pour l'élection présidentielle de 2012 :

Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, la frontière est une valeur positive, un symbole de tolérance.

Extraits du programme de Debout la République :

Dénoncer les accords de Schengen pour rétablir le contrôle à nos frontières

Allonger à cinq ans la période ouvrant l’acquisition de la nationalité française par mariage pour lutter contre les mariages blancs

Supprimer le module « Langues et culture d’origine » à remplacer par des cours de français intensifs

NdT : ce module permet à des enfants d'étrangers ayant récemment immigré d'avoir un enseignement complémentaire de la langue et de la culture de leur pays d'origine, dans le cadre d'un partenariat entre la France plusieurs pays étrangers, essentiellement en primaire.

Nicolas Dupont-Aignan défend des positions populistes de sévèrité à l'égard des étrangers de longue date. Voir par exemple cet extrait de 2006 de son blog personnel :

rétablir la double peine signifiant aux étrangers qui commettent dans notre pays des actes graves, qu’ils pourront être expulsés. Malheureusement cette mesure de bon sens qui existe dans tous les pays du monde a été supprimée à la demande de l’extrême gauche par Nicolas Sarkozy, ce qu’avait d’ailleurs même refusé Lionel Jospin !

Volonté de rapprochement avec le Parti Pirate

Plusieurs faits passés laissent présager que Nicolas Dupont-Aignan et Debout la République pourraient souhaiter récupérer l'impact médiatique que pourrait avoir la coopération entre les Partis Pirates et leur parti européen des EUDémocrates au sein d'une telle structure.

Il y a donc un risque bien présent que toute action conjointe avec les EuroDémocrates n'incitent Nicolas Dupont-Aignan, directement ou indirectement, à utiliser publiquement cette information pour s'attirer le crédit que pourrait lui apporter une "coopération avec le Parti Pirate".

L'invocation du nom de Parti Pirate est déjà monnaie courante : par exemple, un représentant d'Éva Joly (candidate des Verts), lors d'un débat sur la politique numérique des candidats à la présidentielle, avait utilisé comme argument le fait que les pirates étaient membres du groupe des Verts au Parlement européen. Sans aller jusque-là, créer une structure commune avec les EUDemocrates ne pourrait que générer des commentaires en ce sens, et toute démarche pour empêcher l'un des membres de ce parti européen commun d'ébruiter l'accord ne ferait probablement qu'augmenter l'écho médiatique en cas de fuite.

Voici une liste d'éléments qui vont dans cette direction :

Main tendue publiquement aux pirates dès 2009

En 2009, le Parti Pirate de France s'est fait connaitre en participant pour la première fois à une élection législative partielle où il a obtenu 2% des voix. Quelques semaines plus tard, il participait à un ouvrage collectif d'auteurs intitulé "la Bataille HADOPI". Une quarantaine d'auteurs y ont contribué parmi lesquels Dupont-Aignan, le Parti Pirate (Maxime Rouquet), ou encore des auteurs comme Daniel Cohn-Bendit ou Richard Stallman.

Une présentation des auteurs du livre a été organisée devant la presse, au cours de laquelle Nicolas Dupont-Aignan a découvert le Parti Pirate, et a invité ses membres à plutôt rejoindre les partis politiques déjà "résistants" à la HADOPI comme le sien.

Voir la vidéo, et notamment à partir de 3m50s :

Alors y'a un parti des Pirates, moi j'ai plutôt envie de dire aux pirates venez dans les partis résistants, qu'ils soient de gauche ou de droite, qu'importe. Mais qu'importe (euh), la bataille vous la gagnerez, en faisant pression sur le politique par les élections.

Souhait d'être vu comme un défenseur d'un Internet libre

Nicolas Dupont-Aignan a fait de la lutte contre la loi HADOPI, et contre sa prédécesseure DADVSI (INFOSOC's implementation, with DRM protected by law), l'un de ses principaux combats. Il s'est efforcé d'apparaitre comme opposant à ACTA, et de manière générale, comme défenseur des « libertés numériques. »

Afin de se faire bien voir, Nicolas Dupont-Aignan apprécierait certainement le soutien de groupes menant les mêmes combats.

Au passage, il est à noter que défendre un Internet libre ne signifie pas pour autant être proche du Parti Pirate. Ainsi, Jean-Marie et Marine Le Pen ont été les deux eurodéputés ayant le mieux voté lors de l'examen du Paquet Telecom selon le [http://www.laquadrature.net/wiki/Telecoms_package_directives_1st_reading_by_score classement de la Quadrature du Net]. Cela montre bien qu'il ne faut pas juger un groupe sans regarder l'ensemble de ses positions, y compris en-dehors de nos thématiques phares.

Tentative de rapprochement public lors de manifestations anti-ACTA

En 2012, le Parti Pirate de France a participé à plusieurs manifestations contre le traité ACTA. Les partis politiques y étaient très mal vus, mais le PP était moins critiqué que les autres. Avant le départ de l'une des manifestations où des milliers de participants équipés de masques Anonymous étaient présents, des représentants de Debout la République sont venus proposer aux membres du Parti Pirate présents de « rencontrer » Nicolas Dupont-Aignan devant les caméras et autres appareils photo. Les représentants du PP (dont Baptiste Marcel, secrétaire, et Maxime Rouquet, coprésident) ont décliné la proposition.

Conscience que les résultats du Parti Pirate sont meilleurs que ceux de Debout la République

Aux élections législatives de juin 2012, 101 candidats pirates se sont présentés. Seuls quelques dizaines ont eu les moyens de faire une campagne officielle (comprendre : faire imprimer des bulletins de vote mis à disposition des électeurs pour pouvoir voter pirate sans avoir à imprimer le bulletin de chez eux), mais les pirates qui ont mis les moyens pour faire une campagne officielle complète (avec bulletins, professions de foi et affiches) ont battu les candidats de Debout La République, le parti de Nicolas Dupont-Aignan.

Impossibilité de se réclamer d'un montage uniquement financier

Le Parti Pirate de France dénonce le système actuel de financement public des partis politiques, qui favorise les grands au détriment des petits et des nouvelles formations. Les autres partis négocient généralement avec l'une des deux principales formations politiques, sacrifiant une partie de leurs idées pour passer un accord leur ouvrant la voie pour avoir plus d'élus et de financement public, voire un ou deux ministres. Le Parti Pirate de France a toujours refusé les alliances et annoncé qu'il préférait rester fidèle à ses idées, quitte à avoir plus de mal à démarrer.

Le sujet de l'argent en politique est très mal vu en France, le public est très susceptible sur ce sujet et une démarche visant à réunir un maximum d'argent public serait certainement mal vue du public. Le Parti Pirate, qui se targue de vouloir faire de la politique autrement, d'être avant tout un mouvement de citoyens, et refuser de sacrifier ses idées en échange d'un siège dans telle ou telle assemblée, se contredirait ici complètement et serait en conséquence perçu comme un parti politique de plus capable de mettre ses convictions de côté pour un intérêt à court terme.

Au cas où une opération conjointe entre le Parti Pirate (européen, français ou suédois) et les EUDémocrates était médiatisée, le Parti Pirate de France ne pourrait pas défendre l'opération en invoquant un montage uniquement financier. Loin de calmer la polémique, tout porte à penser que cela ne ferait qu'accroitre les critiques des médias, et attirer durablement le mépris de nombreux citoyens. Il serait probablement contraint de condamner publiquement l'initiative et de se désolidariser des autres partis pirates qui s'y seraient engagés, ce qui détruirait l'unité dont peut actuellement se réjouir le mouvement des pirates en politique.

Le jeu n'en vaut pas la chandelle.

Groupe majoritairement de droite conservatrice

Nous avons effectué une recherche sur les membres de EUD, ils s'avère qu'ils sont tous liés par leur euroscepticisme, mais lorsqu'une autre ligne politique est connue, il s'agit, à une exception près, de membres de partis de la droite conservatrice. Ainsi [b]sur les 18 élus, 8 sont identifiés comme de "droite conservatrice"[b] (dont Nicolas Dupont-Aignan et François-Xavier Villain)[/b], un trotskiste, les 9 autres sont eurosceptiques mais nous n'avons pas été en mesure de savoir s'il se définissaient comme conservateurs ou non.

En 2009, quatre membres du Parlement européen alliés aux EUDemocrats font partie du groupe parlementaire Indépendance et Démocratie au Parlement européen (Le groupe cesse d'exister pour la législature 2009-2014, faute d'un nombre suffisant de députés européens, même si les eurosceptiques de droite forment un nouveau groupe Europe libertés démocratie). Deux membres siègent au Parlement en qualité de non-alignés. (Mars 2009) Huit membres des Parlements nationaux et régionaux dans six pays européens sont également alliés au réseau EUD. (Mars 2009)


Danemark

  • Søren Bo Søndergaard, MEP, trotskiste parti socialiste Parti des Travailleurs (SAP)
  • Mouvement de Juin (JuniBevægelsen) 1 eurodéputée : Hanne Dahl

Ancien mouvement politique danois, né le 23 août 1992, pour s'opposer à l'intégration du Danemark au sein de l'Union européenne. Il est l'instigateur du parti politique européen EUDemocrats.

Lors des élections européennes de 2009, il a perdu son unique siège de député et sa présidente a annoncé sa dissolution (pour se présenter un parti doit obtenir au moins 80 000 signatures).


Estonie

  • Mouvement « Non à l’UE » (Liikumine ei Euroopa liidule)
  • Jaan Kundla, député

member of the People's Party Moderates and the leader of the Estonian Pensioners' Party


Finlande

  • Gun-Mari Lindholm, députée au Parlement d'Åland

Obunden Samling (« Coalition des indépendants ») est un parti politique conservateur ålandais

  • Danne Sundman, député au Parlement d'Åland

leader du parti Obunden Samling (parti conservateur) en 1996 .


France

  • Debout la République; 2 députés : Nicolas Dupont-Aignan et François-Xavier Villain

Parti politique de droite, souverainiste. (voir ci-dessus pour les problèmes posés par ce parti


Irlande

  • Plateforme nationale (National Platform)

The National Platform for EU Research and Information Centre shortened to National Platform is an Irish Eurosceptic lobby group which campaigns against greater European Union integration, and against a Federal superstate. It is a member of the EUDemocrats - Alliance for a Europe of Democracies.

  • Mouvement du Peuple (Irlande) (People’s Movement)
  • Kathy Sinnott, eurodéputée

Elle a fait campagne sur les questions de handicap et de l'éducation, euroscepticisme et le conservatisme social .


Italie

  • Parti eurosceptique '(Euro Scettici – Partito Animalista Italiano)


Lettonie

  • Parti de l'action (Ricibas Partija), fusion de "sois un homme" (?) et "mouvement pour l'indépendance"
  • Normunds Grostins


Malte

  • EUD Malta (Id-Demokratiċi Ewropej)


Portugal

  • Parti de la Nouvelle Démocratie (Partido Da Nova Democracia) 1 député au Parlement de Madère: Baltazar Aguiar

Parti de la Nouvelle Démocratie est un parti politique libéral et conservateur du Portugal


Roumanie

  • Parti de l'Initiative nationale (Partidul Initiativa Nationala)


Slovaquie

  • Démocratie directe slovaque (Priama Demokracia - Hnutie Domova)
  • Vladimir Kostilnik, député au Parlement régional de Prešov
  • Peter Kopecky


Slovénie

  • Liste de Juin (Slovénie (Junijska lista)
  • EUD Slovénie (EUD Slovenia)
  • Gorazd Drevensek, membre slovène du parti populaire européen souverainiste EUDemocrats.


Suède

  • Liste de Juin (Junilistan) présidé par Sören Wibe; 2 eurodéputés: Nils Lundgren et Hélène Goudin


Royaume-Uni

  • Daniel Hannan, eurodéputé

député européen depuis 1999 pour le Parti conservateur.

  • David Heathcoat-Amory, député
  • Roger Helmer, eurodéputé

is a British business executive and politician and a United Kingdom Independence Party (UKIP) Member of the European Parliament for the East Midlands region. He was elected to the European Parliament in 1999 as a Conservative Party MEP, and re-elected in 2004 and 2009.[1] In March 2012 he defected from the Conservatives to UKIP

Conclusion

Nous recommandons vivement au Parti Pirate de Suède de cesser les négociations pour rejoindre ce groupe, et aux Partis Pirates d'Europe de se renseigner sur les EUDémocrates de leur pays pour voir si d'autres ne risquent pas de rencontrer les mêmes problèmes que le PP-FR.

De manière générale, nous conseillons, pour travailler avec d'autres formations politiques, de ne pas se limiter à un dénominateur commun minimaliste, mais aussi de vérifier qu'elles ne risquent pas de défendre des positions contraires à celles des Partis Pirates, ce qui pourrait ensuite nuire à ces derniers.

Nous encourageons les Partis Pirates d'Europe à contribuer aux discussions du groupe Statuts du PP-EU, afin de constituer un Parti Pirate Européen qui permettrait à notre mouvement de ne plus avoir à se poser la question et risquer de se compromettre.