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Le socialisme: apogée et marasme

Origines

Le socialisme prend ses racines dans les plus anciennes communautés humaines. Il consiste en une forme de dirigisme voulu bienveillant établit par le choix d'une structure hiérarchique très dense permettant une coercition dans le but d'obtenir une forme d'égalité. Quelque-soit le régime politique choisit, le concept est le même : dans une subdivision territoriale à l'échelle d'un pays, tous les citoyens deviennent les bailleurs d'un même propriétaire, des membres interchangeables d'un troupeau à guider.


Aspects pratiques

Pour garantir son bon fonctionnement, la coercition doit être autant sur le plan économique , de manière à financer les politiques paternalistes ou électoralistes ainsi qu'à graisser les rouages de la bureaucratie nécessaire, que sur le plan idéologique. En effet, la coercition est menée par un gouvernement, une forme d'intelligentsia , qui se trouverais au dessus des lois cars œuvrant pour le bien du peuple qu'ils administrent. Étant officiellement motivés par des motifs nobles, ces politiciens se retrouvent avec une grande marge de manœuvre au niveau coercitif, ce qui n'est pas sans déplaire à certain citoyens(penseurs, travailleurs sous le coup d'une coercition fiscale trop contraignante,...). L'influence de la pensée devient nécessaire pour garantir la continuité du gouvernement (qui est humain rappelons le, et chercheras à défendre ses intérêts propres), en diffusant les bienfaits de l'état central, en méprisant les systèmes qui ne s'y conforment pas (par des moyens simples : impureté des objectifs poursuivis, attaques sur la moralité,...


La tactique de fuite en avant est un des piliers de la stratégie de maintient des régimes socialistes ou apparentés : passer de nouvelles actions régulièrement en refusant de faire un bilan sur les actions passées (noyer le poisson) sous couvert d'humanisme. On pourrais résumer ça à une forme de méthode Coué.



Personnage

Au début du 20ème siècle, Jean Jaurès fut l'une des figures majeures du socialisme. Il a mené de grands combats en s'impliquant personnellement par exemple dans le débats sur la peine de mort ou dans l'affaire Dreyfus. Il est encore aujourd'hui reconnu comme un symbole est il lui est opposé très peu d'objections. Mais malgré son attachement profond aux valeurs de bases , il est connu pour avoir prononcé les mots : « Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail. ». Nous avons là bien 4 idées traditionnellement opposées au socialisme : *Premièrement, la liberté individuelle est habituellement soustraite à un concept de liberté collective qui sert de justification à la toute puissance de l’État. *En second lieu, Jaurès parle de liberté de propriété. Cette liberté est souvent récusée par les théories socialistes qui lui préfèrent la collectivité. *En embrayant sur la liberté de penser, on revient sur le problème des citoyens qui doivent jouer le jeu de la collectivité. Il n'est point possible pour un gouvernement d'assurer une mainmise forte à la fois sur les institutions et sur l'économie sans un minimum d'informations « orientées », d'indications sur les « bonnes pratiques » et de désaveux des idées pouvant causer un déséquilibre du système. *Pour finir sur la liberté du travail, on peut voir cela sous plusieurs optiques. Soit on parle de la liberté de travailler, auquel cas il est légitime de vouloir une activité pour chaque citoyen au titre de l'utilité et du fait qu'il est parfois aliénant de ne pas exercer de profession (ennui, sentiment d'être au ban de la société,...) En effet, un emploi est un facteur d’interactions sociales et être privé de cet apport peut se révéler décisif dans le sens négatif. Mais si l'on s'attarde sur la liberté du travail en général, dans le sens de la manière de travailler, la doctrine socialiste s'y oppose encore sous le principe de la « protection du salarié » en négligeant le principe de contrat de service contre rémunération, un échange ou les deux partis trouvent leur compte. Le contractualisme s'en retrouve à avoir une très faible marge de manœuvre, ce qui peut réduire les opportunités d'accord d'emploi.

On observe au final que malgré le fait que Jaurès n'étais peut-être pas un bon socialiste, il n'en étais pas moins un amoureux de la liberté. Il fut avant tout animé par un profond humanisme, terme souvent déformé aujourd'hui pour servir de justification aux réglementations diverses et variées. On n'y retient aucun dogmatisme, mais plutôt un message d'ouverture. Jaurès prône que malgré l'objectif de tendre vers toujours plus d'égalité, cela ne doit pas interférer avec la liberté.



Aspects historiques

La grande époque du socialisme (en France du moins) fut la période d'entre deux guerres avec le mouvement du front populaire. Ce fut un grand succès, en partie causé par la peur des ligues qui souhaitaient un pouvoir autoritaire. Élu sur un programme de compromis, arraché de dure labeur en raison des murs idéologiques entre les partis les plus à gauche et l'ancien parti socialiste, le SFIO, le front populaire a établis en quelques mois de nouvelles règles aussi bien en matière politique qu'économique. En effet, la France d'après guerre nécessitais d'importantes réformes structurelles. L'« union sacrée » des partis de gauche fut une nécessité malgré les grandes réticences du parti communiste qui jugeais les socialistes « trop sages ». Le keynésianisme fut la raison d'être de ce gouvernement : office national des céréales, introduction de l'état dans la Banque de France, fond national du chômage,... L'objectif est de créer une relance en investissant massivement, mais toujours limité par les compromis fragiles qui unissent les radicaux, socialistes et communistes. Au niveau du droit du travail, on constate l'apparition des congés payés, de la semaine de quarante heures, des accords de Matignon,... tous des événements qui ont encore une influence sur notre vie de tous les jours. Vers la fin, on observe tout de même quelques reculs, comme par exemple sur les 40 heures, ce qui causeras l'abandon des communistes. Le gouvernement du front populaire devais connaître sa fin au moment de la montée en puissance de l'Allemagne sous gouvernance nazie(Accords de Munich 1938). Il est à noter que ni le cartel des gauches, ni le front populaire n'ont abolis l'assurance maladie créée en 1928 qui avait pourtant été fortement décriée par les syndicats affiliés à la gauche, estimant cette assurance comme fascisante.

On relèveras une seconde époque importante : la présidence Mitterrand. La victoire du parti socialiste a déclenché une liesse générale, un peu comme si le monde allais changer, qu'un nouveau souffle apparaîtrais pour la France. Pourtant, ce fut un gouvernement comme les autres, avec ses controverses et ses petites affaires. On connais tous la hausse de un million de chômeurs ainsi que la multiple dévaluation du franc. On oublie parfois l'impôt sur le magnétoscope, œuvre principale de Mr Chevennement. Mais les taxes sont un peu le fond de commerce de ce gouvernement, comme par exemple sur le carburant ou sur le téléphone ; avec 80 milliards d'euros d'entêtement à l'étranger, trouver de l'argent est fondamental. Il a même été instauré une restriction sur les voyages à l'étranger au motif que seuls les plus riches ont les moyens de se les payer(une quinzaine de pour-cents de la population selon Max Galo, porte parole du gouvernement à l'époque, une faible proportion de l'électorat). L'une des choses qui a monté, à contrario du pouvoir d'achat des Français, est le nombre de fonctionnaires : +1 million.

Extraits de « Les grandes théories » (en instance de publication)

by Sims